J’ai évoqué, dans mon précédent article, les origines des Cieux d’Eden et ses multiples influences. Je voulais revenir un peu plus détail dessus.
C’est le jeu Ace Combat 5 qui m’a tout d’abord orienté vers un univers semblable au notre, technologiquement, mais différent historiquement et géographiquement. Bien sûr, il y a aussi la thématique de l’aviation qui, elle, est resté.
Mais là, c’est plutôt la faute à Top Gun.
J’ai été bercé toute mon enfance dans l’aéronautique, grâce à mes parents. Mais les aventures de Maverick et Goose m’ont collées à la peau pendant des années, malgré les inexactitudes en pagaille et l’histoire sans grand intérêt. Les séquences de combat aérien sont restées des années des modèles du genre.
Je l’ai dit également, certains chapitres sont très orientés steampunk. Si Jules Verne a une place à part dans le genre, c’est plus l’imagerie d’Hayao Miyazaki qui m’a guidée. Principalement celle du Le Château dans le Ciel qui reste, de loin, mon préféré… avec Porco Rosso. Oui encore des histoires d’avions. Étonnant non ?
Mais il n’y a pas que des films bien sûr. Je lis de la science-fiction depuis… très jeune. Et certains auteurs m’ont toujours fasciné. Arthur Clarke principalement dont la loi : « Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie » est un des piliers philosophique des Cieux d’Eden. 2001 et ses suites mais aussi le cycle, injustement moins connu, de Rama ont bercé mon adolescence.
Si je n’ai pas la prétention de croire que je saisissais alors toute les subtilités de ces histoires, il m’en est resté un goût prononcé pour les mystères de l’espace, de son exploration et des formes de vies que nous pourrions y rencontrer.
Plus récemment, j’ai découvert de nouveaux auteurs, anglais pour la plupart qui m’ont enthousiasmés par leurs visions modernes et souvent grandioses de la science-fiction. Je pense principalement à Peter Hamilton et Alastair Reynolds. Je suis souvent très admiratif (et jaloux) des idées formidables qui fourmillent entre les pages de leur cycle.
La musique a aussi joué un grand rôle dans l’écriture, vu que je travaille en musique. Essentiellement des bandes originales de films, mais aussi des concerts : Pink Floyd, Dire Straits ou ACDC pour les moments les plus intenses. Je pense que ma manie de murmurer les paroles ou de mimer certains instruments m’ont régulièrement fait passer pour un fou furieux.
Les cieux d’Eden est donc une histoire très personnelle. Certains lecteurs m’ont d’ailleurs dit que Thunderbird et moi partagions un humour assez similaire. A la réflexion, je ne suis pas sur que cela soit un compliment.
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